Après avoir fait le choix initial (en l’espèce, ce choix est présumé être celui d’un Benchmarking de Performance), les décisionnaires doivent spécifier et affiner ce choix afin d’identifier les aspects spécifiques de la pratique qu’ils souhaitent soumettre au benchmarking.

• A quel point les données sur les intrants, la production et les conditions environnementales sont-elles disponibles de façon cohérente d’une organisation à l’autre?
• En quoi les comparaisons de performances se rattachent-elles à l’objectif final visé par ceux qui réalisent l’étude?

Afin de répondre à ces questions, les analystes doivent avoir une idée claire du type d’information qu’ils recherchent, des aspects de la performance qui ont probablement besoin d’être améliorés, et des objectifs de performance future qui seraient les plus raisonnables. A ce stade, les analystes doivent avoir des objectifs clairs afin que des données appropriées soient recueillies et qu’un modèle adéquat puisse être défini.

• Les compagnies sont-elles à leur limite de production – c’est-à-dire qu’aucune production supplémentaire ne peut être réalisée à partir des intrants (efficience technique ou d’ingénierie)?
• La combinaison d’intrants choisie est-elle la bonne pour minimiser les coûts (efficience de coût ou de production)?
• La qualité de service est-elle cohérente avec la volonté de paiement des clients (un élément de l’efficience d’allocation)
• Les prix reflètent-ils les coûts de production marginaux (un élément de l’efficience d’allocation)?
• Les organisations opèrent-elles là où des économies d’échelle ont déjà été réalisées (efficience d’échelle)?
• Les organisations opèrent-elles là où les économies de gamme ont déjà été atteintes (efficience de gamme reflétant des économies de produits multiples, comme la fourniture de services de distribution d’eau et d’assainissement)?

Sur la base des objectifs choisis, les décisionnaires doivent ensuite sélectionner un groupe de comparaison et une période de temps pour l’analyse.